'Central Park' 2.06 Review: L'Ombre
Notre avis
Un autre épisode révolutionnaire se traduit par la meilleure demi-heure de 'Central Park' à ce jour.
Pour
- 🎤 La patience de laisser une seule histoire se dérouler avec moins de chansons frénétiques que d'habitude.
- 🎤 Du bon jeu secondaire entre Henry Winkler et Stanley Tucci.
- 🎤 Une finale émotionnellement inattendue.
Contre
- 🎤 Ce n'est que dans un épisode où il parle à peine que le personnage de Josh Gad a un impact.
- 🎤 Le plan global de cette émission continue d'être déroutant et potentiellement sous-développé.
- 🎤 Pas de Tillermans du tout, c'est certes un peu décevant.
Ce message contient des spoilers pour Parc central
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Six épisodes dans sa deuxième saison, Parc central continue de faire bouger les choses. Là où la première saison était plus centrée sur la menace potentielle du très riche Bitsy Brandenham (exprimé par Stanley Tucci) tentant d'acheter Central Park et de le vider de l'intérieur, la deuxième saison a été un sac sauvage d'intrigue et de caractère. Tout comme le troisième épisode, Fista Puffs Mets Out Justice, est sorti des sentiers battus tant visuellement que dans sa narration pour rompre avec le style maison de Parc central , il en va de même pour The Shadow, étonnamment tendre et émotif.
Birdie le musicien ambulant (co-créateur Josh Gad) lance l'épisode en indiquant très clairement que The Shadow ne sera pas comme les autres épisodes. Nous obtenons une photo ultra-rapide de la famille Tillerman assise à la table de leur salle à manger, avant de les dépasser entièrement. Les premiers 75% de l'épisode se concentrent sur Bitsy, son assistante Helen (Daveed Diggs) et un expert en sinistres nommé Hank exprimé par Henry Winkler, ce dernier étant sur le site de l'hôtel de Bitsy pour enquêter sur un vol mystérieux qu'il croit a été commis par un cambrioleur de chat autrefois célèbre des mondains de New York, connu sous le nom de Shadow. Hank, l'expert en sinistres, révèle que lorsque le Shadow a frappé il y a plus de 55 ans, c'était un jeune policier qui n'a pas pu ébranler l'affaire, surtout après que le cambrioleur a réussi à s'échapper sans se faire prendre.
Bien que Diggs chante la chanson thème de style années 60 pour l'Ombre (impliquant potentiellement qu'Helen aurait pu y être impliquée à l'époque), Bitsy elle-même a une révélation choquante, une fois qu'il devient clair que l'ajusteur peut partager avec la presse que le Shadow est de retour, ruinant ainsi la réputation de l'hôtel. Bitsy sait que ce vol le plus récent n'est pas l'œuvre de l'Ombre... parce qu'elle était l'Ombre. Dans un flashback, accompagné d'une belle chanson interprétée par Keala Settle, nous voyons que la jeune Bitsy était en colère contre son père émotionnellement distant et a choisi de se déchaîner en volant ses riches clients de l'hôtel, et a pu éviter d'être détectée parce qu'elle était calme et un fille. Hank révèle ensuite que le vol récent était une configuration qu'il a plantée, simplement pour confirmer sa suspicion vieille de plusieurs décennies que Bitsy était la vraie Shadow, une suspicion qui s'est rapidement manifestée par un bref moment d'amour romantique – accompagné d'une autre belle chanson interprétée par Broadway. vedette Gavin Creel. Bitsy et Hank partent, probablement pour ne plus se croiser.
(Crédit image : Apple TV+)
Cela laisse les dernières minutes de The Shadow, car Birdie souligne que la morale est que ce qui compte n'est pas si 99% des gens vous ignorent – comme c'était le cas avec Bitsy quand elle était jeune et voleuse – mais qu'à moins une personne vous voit et vous apprécie. Cela se transforme en une finale sans paroles, Birdie Presents A Thing on Strings comme la légende l'identifie, dans laquelle nous voyons Birdie sur son violon dans le parc, jouant jour après jour et faisant à peine une brèche, à l'exception d'une femme âgée en fauteuil roulant étant pris en charge par un soignant. Le montage se poursuit alors que nous voyons Birdie continuer à jouer pour la femme, jusqu'au jour où seule la travailleuse est là, confirmant silencieusement qu'elle a reçu un diagnostic (vraisemblablement) terminal, placée en hospice et a trouvé la joie dans ses derniers jours grâce aux performances de Birdie. . Et puis, dans les derniers instants, Birdie voit que sa musique inspire maintenant un petit garçon à danser gaiement dans le parc.
Et c'est l'épisode. The Shadow est à la fois très différent de tout le reste Parc central a jamais fait, et fièrement, et aussi probablement son meilleur opus à ce jour. C'est une des rares fois où Parc central a effectivement humanisé le M. Burns-esque Bitsy. L'émission a précédemment indiqué clairement que la relation de Bitsy avec sa famille était si fracturée qu'elle la conduisait à sa propre vision du monde déformée, mais généralement en bouchées rapides et en éclats d'humour. Cette fois, alors que nous examinons de plus près l'enfance de Bitsy, même si nous n'entendons que Tucci fournir une narration (et Settle chanter à travers les choix de la jeune Bitsy), sa décision de devenir une voleuse, ne serait-ce que pour un petit moment, est aussi émotionnelle que sens logique.
Cela aide que la section avec Bitsy et l'ajusteur fatigué joué par un jeu très Winkler ait encore assez du dialogue rapide et de l'esprit qui est maintenant une sorte de marque de fabrique pour Parc central . Nous apprenons très tôt que la carte de visite de Shadow était un emballage de chocolat usé en forme de pénis et de testicules (comme une déclaration rebelle de la part de Bitsy envers son père); une fois que Hank sait avec certitude que Bitsy était l'Ombre, elle dit : Aimeriez-vous un petit pénis ? et il répond immédiatement d'un ton neutre, J'en ai déjà un. Si tout l'épisode s'appuyait trop sur le pathos, ce serait un peu trop, mais des blagues comme celle-là coupent très efficacement la nostalgie.
(Crédit image : Apple TV+)
Le dernier morceau de The Shadow est fascinant, ne serait-ce que parce que c'est le premier temps d'écran substantiel de Birdie dans la deuxième saison de Parc central , et assez ironiquement, c'est la première fois que la série souligne cette saison pourquoi il est toujours là … même si nous entendons à peine Gad. La première saison a exploré son rôle de narrateur en profondeur, mais maintenant que cela a été résolu, Birdie s'est senti encore plus après coup cette saison. (Au cours de six épisodes, il n'a vraiment interagi avec les Tillerman que quelques fois, et très brièvement.) L'Ombre ne résout pas exactement le problème – apprendre ce qui fait que Birdie continue à jouer de la rue malgré le fait qu'il parvient à peine aux innombrables personnes. qui passe son chapeau tous les jours, c'est bien beau, mais le fait qu'il arrive à la fin d'un épisode qui casse délibérément le format en dit long sur sa présence.
Et pourtant, il est difficile de ne pas regarder la finale de The Shadow, celle qui se sent légèrement redevable à l'ouverture du film Pixar En haut avec son montage doux et triste, sans dialogue et chargé de musique, et être ému. Bien que Parc central a été assez généreux depuis ses premiers épisodes la saison dernière, cette émotion a souvent été centrée sur les Tillerman eux-mêmes. Pour cet épisode, en se concentrant sur deux personnages à la limite de l'odieux depuis le début mais en leur donnant plus de dimension qu'auparavant, Parc central fait un bon travail pour élargir son monde tout en restant relatable.
